jeudi 18 octobre 2007

La semaine québécoise de la réduction des déchets

En cette Semaine québécoise de la réduction des déchets, le Parti Vert du Québec tient à féliciter l’ensemble des québécois et québécoises pour la diminution de leur production de déchets. Le Québec rejoint maintenant la moyenne canadienne. Quand on se compare à la moyenne canadienne, on se console, mais quand on se compare au reste du monde, on voit l’énorme travaille d’éducation, de sensibilisation et de législation qui reste à faire. Il faut aussi souligner la hausse de la quantité de matières recyclées en se rappelant qu’il ne s’agit pas du concours du plus gros bac de recyclage mais que l’objectif demeure la réduction des déchets et que la façon la plus efficace et la moins coûteuse d’y parvenir est la réduction à la source. En ce sens, le programme du Parti Vert du Québec propose entre autre de légiférer afin de réduire ou éliminer certains emballages.

Pétitions et inaction
Malgré une pétition, déposée en juin dernier par le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FQGED) et appuyée par 89 groupes environnementaux, le gouvernement libéral n’a toujours pas mis en place ni même préparé de législation qui oblige les industries, commerces et institutions à recycler leurs matières résiduelles. On se retrouve ainsi dans une situation absurde où des écoles et des hôpitaux relevant du gouvernement ne pratiquent encore aucun recyclage, sauf peut-être une partie du papier, malgré les obligations découlant de la Loi sur le développement durable et des nombreuses politiques gouvernementales internes à cet effet.

Que le gouvernement se prépare, une autre pétition du FQGED circule en ce moment, elle demande d’interdire l’enfouissement des matières putrescibles qui représentent 30% de l’ensemble des matières résiduelles afin d’en favoriser leur compostage. La ville de Sorel demeure une pionnière en cette matière puisque les matières putrescibles y sont récupérées depuis plusieurs années.

Pollueur-payeur et non recycleur-payeur
L’application du simple principe pollueur-payeur souffre encore de nombreux accros. On punit parfois ceux qui recyclent en leur facturant l’achat de sacs de recyclage à un coût plus élevé que les sacs à déchets dans certains arrondissements de Montréal ou l’achat de bacs roulants à plus de 200$ aux citoyens à Ville de Saguenay. On peut difficilement faire mieux pour inciter les gens à cesser de recycler.

Appliquer les règlements
Malheureusement, la bonne volonté ne suffit pas toujours, et comme dans le cas des algues bleu-vert, le gouvernement québécois devra épauler les municipalités pour faire appliquer les minces réglementations existantes. Que l’ADQ et son porte-parole en environnement bloquent les propositions régionales de patrouille verte n’y change rien, le fait est que la réglementation dans ce domaine comme dans de nombreux autres demeure inappliquée. Pour que le ministère de l’environnement « arrête d’interdire », il faudrait bien qu’il ait enfin commencé.

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