lundi 24 décembre 2007

Le PVQ tiendra son congrès national les 29 et 30 mars 2008

Le Parti vert du Québec (PVQ) informe les représentantes et représentants des médias qu'il tiendra son congrès national les 29 et 30 mars 2008 au Collège Laflèche de Trois-Rivières. Sous le thème "Economie et société", les déléguées et délégués du PVQ débattront de résolutions pour parfaire le programme politique du parti, le seul parmi l'ensemble des partis politiques provinciaux qui soit véritablement cohérent en matière de développement durable. En vertu des statuts et règlements du parti, les membres devront ou bien contester le poste de l'actuel chef ou bien procéder à un vote de confiance à son endroit. L'élection d'un nouvel exécutif national sera également à l'ordre du jour. Aux plus récentes élections provinciales, plus de 150 000 Québécoises et Québécois ont voté en faveur de l'élection du Parti vert du Québec. Ce dernier fait la promotion du développement durable en politique et propose de gérer l'Etat selon les principes écologiques. Sa lutte vise à sauvegarder, préserver et améliorer notre environnement et ses habitants en rassemblant les Québécoises et les Québécois autour d'une vision d'avenir porteuse et cohérente.

mercredi 19 décembre 2007

Petit train ira-t-il loin?

Le chef du Parti vert du Québec, monsieur Scott McKay, se réjouit de l’annonce faite plus tôt aujourd’hui, de la plus importante commande de trains de banlieue jamais octroyée au Québec. Monsieur McKay exhorte toutefois le gouvernement du Québec à poser des gestes fermes et conséquents afin de mettre en place un réseau moderne de tramways dans les centres urbains du Québec. « Bien que nous soyons ravis de l’investissement important annoncé aujourd’hui, il faut garder en tête le fait que la part du transport en commun diminue continuellement dans l’ensemble des déplacements des Québécois », rappelle Scott McKay. Pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre dans les transports, le principal secteur d’émissions de GES au Québec, des investissements bien plus importants se devront d’être consentis », avance-t-il.

Pour les Verts québécois, les quelque 386 millions de dollars engagés dans le contrat attribué par le gouvernement du Québec doivent se voir suivis d’autres investissements majeurs, notamment dans le développement du tramway. « Un dollar dépensé dans l’industrie automobile et pétrolière quitte directement le Québec, alors qu’un dollar investi dans le transport en commun électrique crée de l’emploi durable chez nous », soulève monsieur McKay. Lors de la dernière campagne électorale, le Parti vert du Québec avait proposé pour la région métropolitaine un investissement de 15 milliards de dollars sur 20 ans, financé à partir d’un péage sur les ponts autour de Montréal. « L’annonce d’aujourd’hui démontre combien il s’avère rentable économiquement, écologiquement et socialement d’investir dans le transport en commun électrique. Bravo… mais le train peut nous amener encore beaucoup plus loin! » conclut le chef des Verts.

mercredi 12 décembre 2007

Oui à la maison de l'OSM en bois

Le Parti vert du Québec appuie l'idée lancée aujourd'hui par un quotidien montréalais à l'effet de construire la future maison de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) en bois. Pour le chef du PVQ, monsieur Scott McKay, cette proposition est idéale, car lorsque la forêt est exploitée de façon écologique, le bois représente le matériau vert par excellence. Par ailleurs, les propositions rendues publiques vendredi dernier par le PVQ réclament que Québec appuie fortement l’utilisation du bois comme matériau vert dans la construction de bâtiments commerciaux et industriels. « Le gouvernement doit donner l'exemple et le lancement de l'appel d'offres pour la maison de l'OSM, prévu la semaine prochaine, représente une occasion à ne pas manquer. L'acier et le béton ne seront pas acceptables dans le contexte combiné de la crise forestière et de la crise des changements climatiques », souligne M. McKay. « En plus de contribuer à réduire les gaz à effet de serre, le bois possède des vertus acoustiques exceptionnelles, comme le démontrent de réputées salles de concert partout dans le monde. Ici même au Québec, les qualités impressionnantes du bois sont notamment mises en valeur au Palais Montcalm à Québec et au domaine Forget à St-Irénée », rappelle M. McKay. L’orchestre symphonique de Montréal aurait avantage à se tourner vers ce matériau pour la construction de sa future maison.

samedi 8 décembre 2007

Propositions du PVQ pour le Sommet forestier de Québec

Sommet sur l'avenir du secteur forestier québécois :
Le Parti vert du Québec présente son analyse de la crise forestière et des pistes de solution afin de la régler

Québec, le 7 décembre 2007 – Alors que le Sommet sur l'avenir du secteur forestier québécois se mettra en branle dans quelques jours à Québec, le chef du Parti vert du Québec, monsieur Scott McKay, tient à rappeler que les crises forestières représentent un phénomène cyclique. Les facteurs qui en sont à la source ne font que s’amplifier avec le temps. Pour les Verts, les participants au Sommet doivent éviter de se contenter de cataplasmes temporaires et saisir l’occasion pour forcer une diversification des modes de gestion de la forêt québécoise.

Diversifier plutôt que consolider

La principale proposition des Verts à cet effet est de diversifier les modes de gestion de la forêt. « La rigidité du régime forestier actuel limite notre capacité à nous adapter aux besoins, capacités et conditions propres à chaque région du Québec. Par exemple, il pourrait s’avérer avantageux dans certains cas de dissocier l'exploitation forestière proprement dite de la transformation industrielle », croit Scott McKay. « Selon nous, plusieurs contrats d'approvisionnement et d'aménagement forestier (CAAF) ont perdu leur raison d’être. La reprise par le gouvernement d’au moins 20 % du volume des CAAF d’ici 10 ans représente une multitude d’opportunités pour régionaliser l'exploitation de la forêt et la rendre aux communautés locales », estime-t-il. Pour le chef du PVQ, le modèle de l’industrie laitière peut servir d'inspiration : « Jamais on ne penserait retirer la production de lait aux agriculteurs pour la confier aux industries de transformation. C'est pourtant ce qu'on a fait avec la forêt publique, et il serait temps d’explorer de nouveaux modes de gestion », illustre-t-il.

Pour une politique de construction en bois
Le Parti vert propose l’adoption d’une politique de construction publique verte utilisant le bois comme un matériau écologique et renouvelable, politique qui devrait s’étendre ensuite aux bâtiments industriels et commerciaux. « Alors que le gouvernement parle de développer la deuxième et la troisième transformation, il doit donner l’exemple et contribuer activement à développer l’industrie des produits du bois ».